Reconnaître et agir ensemble pour protéger les aînés et les personnes majeures en situation de vulnérabilité
La maltraitance envers les aînés ou les personnes majeures en situation de vulnérabilité est inacceptable. Elle doit être désapprouvée et dénoncée par les personnes qui la subissent ainsi que par celles qui en sont témoins.
Reconnaître la maltraitance
Il y a maltraitance quand une attitude, une parole, un geste ou un défaut d’action appropriée, singulier ou répétitif, se produit dans une relation avec une personne, une collectivité ou une organisation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse chez une personne adulte.
La maltraitance se décline en deux formes :
- La violence : malmener une personne ou la faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l’intimidation;
- La négligence : ne pas se soucier de la personne, notamment par une absence d’action appropriée afin de répondre à ses besoins.
La maltraitance est une problématique complexe qui peut se manifester en sept types différents :
- Maltraitance psychologique;
- Maltraitance physique;
- Maltraitance sexuelle;
- Maltraitance matérielle ou financière;
- Maltraitance organisationnelle;
- Âgisme;
- Violation des droits.
Afin d’en apprendre davantage sur les types de maltraitance, nous vous invitons à consulter ce lien : Reconnaître la maltraitance
Obtenir de l’aide ou signaler une situation
Si vous pensez vivre de la maltraitance ou si vous en êtes témoin, les ressources suivantes peuvent vous venir en aide selon la situation :
- Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés
Pour obtenir des services d’écoute, d’évaluation et de référence | Disponible 7 jours sur 7, de 8 h à 20 h par téléphone au 1 888 489-2287 et en ligne.
- Info-Social 811
Pour parler à un professionnel de la santé ou à un intervenant social et obtenir des conseils si la situation ne demande pas une assistance immédiate | Disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
- Si la situation présente un risque sérieux de mort ou de blessures graves qui inspire un sentiment d’urgence, contactez le 911.
- Commissariat aux plaintes et à la qualité des services
Pour signaler toute situation de maltraitance envers les personnes qui reçoivent des services de santé et de services sociaux, qu’ils soient reçus dans une installation du CRSSS de la Baie-James ou à domicile | Par téléphone au 418 914-3471 (ligne directe) et par courriel.
- Pour obtenir du soutien lors de votre démarche de porter plainte ou de faire un signalement au commissaire aux plaintes et à la qualité des services, vous pouvez demander l’aide du Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) ? Nord-du-Québec (Jamésie) par téléphone au 1 866 272-4670 et par courriel.
- Direction de l’inspection et des enquêtes du ministère de la Santé et des Services sociaux
Pour réaliser une demande d’enquête pouvant mener à des sanctions pénales en lien avec la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité | Disponible du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 par téléphone au 1 877 416-8222 et par courriel.
Réglementation en vigueur dans l’établissement
En vue d’assurer la sécurité, le bien-être et la qualité de vie des usagers, le CRSSS de la Baie-James a adopté une politique et a mis en œuvre une procédure afin de lutter contre la maltraitance envers les aînés et les personnes majeures en situation de vulnérabilité. Cette réglementation vise à prévenir, dénoncer, contrer et faire cesser la maltraitance. Elle s'adresse à toute personne œuvrant pour l’établissement :
- Les prestataires de santé et de services sociaux;
- Les ressources intermédiaires (RI) et les ressources de type familial (RTF) qui accueillent des usagers majeurs;
- Les ressources privées pour aînés (RPA);
- Tout autre organisme, société ou personne auxquels l’établissement recourt pour la prestation de services;
- Toute autre personne qui fournit directement des services à une personne pour le compte de l’établissement.
Cette réglementation vise à présenter les lignes directrices pour faciliter l’identification, le signalement et la prise en charge précoce des situations de maltraitance. Elle précise également la définition des termes, les responsabilités des différents intervenants et elle présente le modèle de gestion des situations de maltraitance préconisé par l’établissement.
Pour en apprendre davantage ou pour faire un signalement, veuillez consulter la procédure 5.94 disponible sur notre site.
Favoriser la bientraitance
Bien qu’elle ne soit ni le contraire ni l’absence de maltraitance, la bientraitance constitue un facteur additionnel de protection à l’égard de la maltraitance.
La bientraitance est une approche positive qui valorise le respect de toute personne, ses besoins, ses demandes et ses choix, y compris ses refus. Elle s’exprime par des attentions, des attitudes et par un savoir-être et un savoir-faire collaboratif, respectueux des valeurs, de la culture, des croyances, du parcours de vie et des droits et libertés des personnes.
Elle s’exerce par des individus, des organisations ou des collectivités qui, par leurs actions, placent le bien-être des personnes au cœur de leurs préoccupations.
Elle se construit par des interactions et une recherche continue d’adaptation à l’autre et à son environnement.
En tant que signataire de la Charte de la bientraitance, l’établissement s’est engagé à promouvoir une culture en ce sens. L’adoption de comportements de bientraitance envers une personne se traduit par des gestes très simples, dont voici certains exemples :
- Lui demander son avis sans présumer de ce qu’elle souhaite :
Par exemple : demander à la personne si elle a froid et si elle souhaiterait avoir une couverture avant de lui en mettre une sur les épaules en présumant que c’est le cas.
- Lui donner l’occasion de faire des choix.
Par exemple : tenir compte de ses goûts et de ses intérêts.
- La respecter dans sa dignité.
Par exemple : assurer son intimité lors d’un soin.
- Favoriser sa participation sociale.
Par exemple : reconnaître ses forces en lui proposant des occupations et des activités valorisantes.